La vallée du Coran
La vallée du Coran est classée Zone d’intérêt écologique, faunistique et floristique
Le ruisseau qui lui donne son nom prend sa source au sein de l’arrière pays saintongeais. Initialement dénommé « le Courant » en raison d’une dénivellation importante entre la source et l’embouchure sur la Charente, il est devenu le « Coran » par déformation linguistique. La vallée se caractérise par différents habitats : aulnes et frênes près du lit majeur, chênes et charmes sur les versants, chênaie acidophile sur le plateau et prairies marécageuses. Du fait de son milieu naturel très préservé, on y trouve une diversité d’espèces animales et végétales dont certaines sont rares et protégées telles que la Loutre et le Vison d’Europe ou encore ce très bel insecte tâché de bleu et noir, la Rosalie des Alpes, l’un des plus beaux de notre faune. Des plantes aux affinités montagnardes s’y développent aussi : La Véronique des montagnes, La Parisette à quatre feuilles, ou le Gouet tacheté.
Patrimoine environnemental
La vallée du Coran est classée en ZNIEFF (Zone Naturelle d’Intérêt Écologique, Faunistique et Floristique) et Natura 2000 par l’Europe.
On y trouve un grand nombre de vertébrés et d’invertébrés dont plusieurs espèces sont menacées. On peut donc au détour d’une promenade, apercevoir : la cistude, la crevette « grise », l’écrevisse « grise », le vison sauvage européen, cuivré du marais, et un grand nombre de Coléoptères, de batraciens tel que la rainette, la salamandre… mais aussi des chevreuils, renards, blaireaux, hérons cendrés, aigrettes, parfois des cigognes, fouines, furets, belettes ainsi qu’un grand nombre de poisson d’eau douce et même des anguilles. Une grande diversité, preuve d’un biotope exceptionnel.
La vallée du Coran c’est aussi un système hydrologique conséquent étalé sur 7,5 km avant de se jeter dans la Charente qui favorise cette biodiversité. L’eau de qualité minérale est potable en bien des sources.
– le Coran (Courant d’eau en Patois Saintongeais) avec ses 43 mètres de dénivelé est alimenté par la Fontdouce (elle même alimentée par la Verrerie
– le Millet dont la source délimite la Charente de la Charente-Maritime
– la Font-morte qui délimite St-Bris-des-bois de St-Césaire
– le Pidou qui délimite St-Césaire de St Sauvant.
Les essences (arbres) sont nombreuses, au vu du relief et des différents sols. Des prairies inondables que l’on nomme « mottes » sont réputées pour leur production de légumes et de céréales. Des corridors en nombre permettent aux animaux de se mouvoir, de se reproduire et par conséquent d’éviter l’affaiblissement des espèces sauvages. Ces continuités écologiques sur le « maillage vert et bleu » sont bien existantes. Les travailleurs de la terre aiment certainement la biodiversité de leur environnement, limitant les pesticides et insecticides sur leur culture.
Lien vers l’association Nature Environnement 17.